Voilier transatlantique : entretien et maintenance avant la grande traversée

L'aventure transatlantique rêvée peut rapidement virer au cauchemar si la préparation technique du voilier est négligée. Imaginez : des jours en mer, loin de toute assistance, confronté à une avarie majeure. La défaillance d'une simple vanne, par exemple, peut compromettre la sécurité de tout l'équipage du voilier. L'importance d'une préparation rigoureuse, incluant une **assurance voilier**, ne saurait être sous-estimée, particulièrement lorsque l'on considère l'environnement souvent hostile, la distance considérable à parcourir et l'impérative nécessité d'autonomie en haute mer.

La clé d'une traversée transatlantique réussie et sécurisée réside dans une préparation méticuleuse, axée sur l'entretien et la maintenance préventive de chaque composant du voilier. Cette préparation rigoureuse est également cruciale pour obtenir une **assurance voilier** dans des conditions optimales. Un **voilier transatlantique** bien entretenu est un voilier sûr.

La coque et les œuvres vives : fondations de la sécurité

La coque constitue la base de votre sécurité en mer. Une inspection rigoureuse et une maintenance adéquate sont impératives pour éviter les mauvaises surprises durant la traversée. Il est crucial de comprendre que la robustesse de la coque impacte directement la capacité du bateau à affronter les éléments et à garantir la sécurité de l'équipage. L'eau est un environnement impitoyable qui peut causer des dommages significatifs sur une coque mal entretenue. Assurer l'intégrité structurelle de la coque est donc une priorité absolue avant de s'aventurer sur l'océan Atlantique. Une coque en parfait état est également un atout majeur pour l'**assurance voilier**.

Inspection approfondie de la coque

L'inspection de la coque doit être menée avec une attention particulière. Chaque centimètre carré doit être scruté à la recherche de signes de faiblesses potentielles. Cela implique un examen minutieux tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bateau, en accordant une attention spéciale aux zones les plus vulnérables, notamment celles situées sous la ligne de flottaison. Une coque en bon état est un gage de sécurité et de tranquillité d'esprit pour toute la traversée. Une inspection complète est indispensable pour souscrire une **assurance voilier** couvrant les risques potentiels.

Une idée originale consiste à utiliser un drone sous-marin, équipé d'une caméra haute résolution, pour réaliser une inspection détaillée des œuvres vives sans avoir à sortir le bateau de l'eau. Ces drones, de plus en plus accessibles, permettent de détecter facilement les anomalies qui pourraient échapper à une inspection visuelle classique. L'intégration d'une liste de contrôle, agrémentée de photos et de schémas, pour chaque point d'inspection est également recommandée, facilitant ainsi le processus et assurant qu'aucun élément crucial ne soit oublié.

  • Recherche de signes d'osmose, caractérisée par la présence de cloques sous la surface.
  • Identification de fissures, même minimes, qui peuvent compromettre l'intégrité de la coque du **voilier transatlantique**.
  • Détection de délaminations, indiquant une séparation des couches de fibres de verre.
  • Recherche d'impacts, même anciens, qui peuvent avoir fragilisé la structure.
  • Vérification minutieuse de l'état des passes-coques et des vannes, éléments critiques pour l'étanchéité.
  • Inspection des anodes sacrificielles, dont l'usure excessive signale un risque de corrosion. Leur remplacement est facturé en moyenne 50€ par anode.

Carénage et antifouling

Un carénage régulier, suivi de l'application d'un antifouling adapté, est essentiel pour maintenir la performance et l'efficacité du voilier. Le carénage permet d'éliminer les concrétions marines et autres impuretés qui s'accumulent sur la coque, augmentant la résistance à l'avancement. L'antifouling, quant à lui, empêche la fixation de ces organismes, assurant ainsi une vitesse optimale et une consommation de carburant réduite. Un bon carénage et un antifouling efficace contribuent à la fois à la performance et à la durabilité du **voilier transatlantique**. De plus, un carénage en règle est souvent une exigence des compagnies d'**assurance voilier**.

Il est pertinent de comparer les différents types d'antifouling disponibles sur le marché, en tenant compte de leurs performances respectives en fonction des conditions de navigation prévues. Par exemple, les antifoulings érodables sont plus adaptés aux bateaux naviguant fréquemment, tandis que les antifoulings à matrice dure conviennent mieux aux bateaux restant longtemps au port. Le calcul précis de la quantité d'antifouling nécessaire, en fonction de la surface de la coque et de la durée estimée de la traversée (par exemple, une traversée de 21 jours nécessite une quantité spécifique), permet d'optimiser l'efficacité du traitement et d'éviter le gaspillage. Le coût d'un carénage complet, incluant l'antifouling, peut varier de 800€ à 3000€ en fonction de la taille du voilier.

  • Préparation minutieuse de la coque, incluant le nettoyage, le ponçage et l'application d'une couche d'apprêt.
  • Application soignée de l'antifouling, en respectant les instructions du fabricant et en utilisant l'équipement de protection approprié.
  • Choix du type d'antifouling adapté aux conditions de navigation prévues et à la nature des organismes marins présents dans la zone de navigation. Le nettoyage haute pression de la coque est facturé environ 250€.

Gouvernail, hélice et transmission

Le système de direction et de propulsion sont des éléments cruciaux pour la sécurité et la manœuvrabilité du voilier. Un gouvernail en parfait état garantit une maîtrise précise de la trajectoire, tandis qu'une hélice performante assure une propulsion efficace en cas de besoin. Une attention particulière doit être accordée à la transmission, qui relie le moteur à l'hélice, car une défaillance de ce système peut immobiliser le bateau. La vérification de ces éléments est également un point important pour l'**assurance voilier**.

Il est judicieux de simuler des situations d'urgence, telles qu'une perte du gouvernail, et de s'entraîner à mettre en œuvre les solutions alternatives disponibles. L'utilisation d'un gouvernail de fortune, fabriqué à partir de matériaux de récupération, ou la manipulation de l'étai de trinquette pour contrôler la direction du bateau, sont des compétences précieuses en cas de problème. Des conseils précis sur la maintenance de l'hélice repliable ou orientable, notamment le graissage des articulations et la vérification de l'état des pales, permettent d'optimiser sa performance et sa durabilité. Le remplacement d'une hélice endommagée coûte en moyenne 500€ à 1500€.

  • Vérification du jeu du gouvernail, qui ne doit pas être excessif (idéalement inférieur à 2 mm).
  • Inspection de l'état des paliers et de la tringle de transmission, à la recherche de signes d'usure ou de corrosion.
  • Examen attentif de l'hélice, en vérifiant l'état des pales et la solidité de la fixation.
  • Contrôle de l'étanchéité de l'étambot, qui assure la liaison entre la coque et l'arbre d'hélice.

Gréement et voiles : l'énergie du voyage

Le gréement et les voiles constituent le moteur de votre voilier, lui permettant de naviguer grâce à la force du vent. Un gréement en parfait état, comprenant le gréement dormant et le gréement courant, est essentiel pour assurer la tenue du mât et la sécurité du bateau. Les voiles, quant à elles, doivent être inspectées et entretenues régulièrement pour garantir leur performance et leur durabilité. Un ensemble gréement-voiles bien préparé est la promesse d'une navigation efficace et agréable. Un gréement en bon état est aussi un critère pris en compte par l'**assurance voilier**.

Gréement dormant : l'assurance de la tenue du mât

Le gréement dormant, composé des câbles et des haubans qui maintiennent le mât en place, est un élément crucial pour la sécurité du voilier. Une défaillance du gréement dormant peut entraîner la chute du mât, avec des conséquences potentiellement désastreuses. Il est donc impératif de procéder à une inspection minutieuse du gréement dormant avant toute traversée, en portant une attention particulière aux zones les plus sollicitées.

L'utilisation d'un testeur de tension de câble permet de s'assurer que le gréement est correctement tendu, ce qui contribue à la stabilité du mât et à la performance du voilier. Des conseils précis pour l'inspection visuelle des sertissages et des embouts, agrémentés de photos illustrant les défauts courants, facilitent la détection des anomalies et permettent de prendre les mesures correctives nécessaires. La durée de vie moyenne du gréement dormant est d'environ 10 ans, mais une inspection régulière permet de détecter les signes de fatigue et de procéder à un remplacement préventif. Le remplacement complet du gréement dormant peut coûter entre 2000€ et 8000€, en fonction de la taille du voilier.

  • Inspection visuelle des câbles, à la recherche de signes de corrosion, de déformation ou de rupture de brins.
  • Examen attentif des sertissages et des embouts, en vérifiant l'absence de fissures ou de corrosion.
  • Contrôle de la tension du gréement, en utilisant un testeur de tension de câble ou en suivant les recommandations du fabricant (par exemple, 15% de la charge de rupture).
  • Remplacement des pièces usées ou endommagées, sans hésitation, car la sécurité est primordiale.

Gréement courant : la manipulation facilitée

Le gréement courant, comprenant les drisses, les écoutes et les bosses de ris, permet de manipuler les voiles et de contrôler la navigation du voilier. Un gréement courant en bon état facilite les manœuvres et contribue au confort de l'équipage. Il est important de choisir des cordages de qualité, adaptés aux efforts qu'ils auront à supporter, et de les entretenir régulièrement pour prolonger leur durée de vie.

La connaissance des techniques de matelotage permet de réparer les cordages endommagés en mer, évitant ainsi de devoir les remplacer intégralement. Des astuces simples, comme l'utilisation de protections pour limiter l'usure des cordages ou la permutation régulière des cordages pour répartir l'usure, contribuent à prolonger leur durée de vie. Un cordage en Dyneema de 10 mm de diamètre peut supporter une charge de rupture d'environ 9800 kg, mais il est important de tenir compte des facteurs de sécurité et de ne pas dépasser les limites de charge recommandées. Une drisse neuve coûte entre 50€ et 200€, en fonction de sa longueur et de son matériau.

  • Inspection des drisses, des écoutes et des bosses de ris, à la recherche de signes d'usure, de coupures ou d'effilochage.
  • Vérification de l'état des poulies, des bloqueurs et des winchs, en s'assurant qu'ils fonctionnent correctement et qu'ils sont bien lubrifiés.
  • Remplacement des pièces usées ou endommagées, en choisissant des pièces de rechange de qualité. Un winch bien entretenu peut durer plus de 20 ans.

Voiles : propulser le bateau

Les voiles sont l'élément clé qui transforme la force du vent en mouvement, propulsant le **voilier transatlantique** à travers l'océan. Des voiles en bon état, adaptées aux conditions de navigation prévues, sont indispensables pour une traversée efficace et agréable. Il est important de choisir des voiles de qualité, fabriquées dans des matériaux résistants aux UV et à l'abrasion, et de les entretenir régulièrement pour prolonger leur durée de vie.

Un guide d'entretien des voiles en mer, incluant des conseils sur le rinçage à l'eau douce, le séchage à l'air libre et les réparations mineures (par exemple, la pose d'un patch autocollant), permet de maintenir les voiles en bon état tout au long de la traversée. Des conseils précis sur le stockage des voiles supplémentaires, en les protégeant de l'humidité et des UV, contribuent à prolonger leur durée de vie. La durée de vie moyenne d'une voile en Dacron est d'environ 5 à 7 ans, mais une utilisation et un entretien appropriés peuvent la prolonger considérablement. Le prix d'une grand-voile neuve peut varier de 1500€ à 5000€, en fonction de sa taille et de son matériau.

  • Inspection des voiles, à la recherche de déchirures, d'usure excessive ou de coutures relâchées.
  • Réparation des voiles si nécessaire, en faisant appel à un voilier professionnel ou en réalisant soi-même les réparations mineures.
  • Choix de la garde-robe adaptée à la traversée, en tenant compte des conditions de navigation prévues et des préférences de l'équipage (grand-voile, génois, trinquette, spi). Une trinquette est particulièrement utile dans les conditions de vent fort.

Moteur, électricité et plomberie : l'autonomie indispensable

L'autonomie est un facteur clé pour une traversée transatlantique réussie. Le moteur, l'électricité et la plomberie sont des systèmes indispensables qui contribuent à cette autonomie. Un moteur fiable permet de se sortir des situations difficiles, un système électrique performant assure l'alimentation des équipements de navigation et de communication, et une plomberie efficace garantit l'accès à l'eau douce, ressource vitale pour l'équipage. La préparation de ces systèmes est donc une étape cruciale. La compagnie d'**assurance voilier** peut exiger une expertise de ces systèmes.

Moteur : le cœur du bateau

Le moteur est un élément de sécurité indispensable à bord. Même sur un **voilier transatlantique**, il permet de se sortir de situations délicates, comme l'absence de vent, une tempête imminente ou une nécessité de rejoindre rapidement un port. Un entretien régulier est primordial pour garantir sa fiabilité et sa longévité. Un moteur bien entretenu est un gage de sécurité et de tranquillité d'esprit. Une expertise moteur est parfois demandée par les assurances.

La création d'un tableau de bord de maintenance préventive du moteur, avec les intervalles de vérification et les pièces à remplacer, facilite le suivi de l'entretien et permet d'anticiper les problèmes potentiels. Des conseils pour l'entretien du moteur en mer, comme la vérification des niveaux d'huile et de liquide de refroidissement ou la purge du circuit de refroidissement, permettent de maintenir le moteur en bon état tout au long de la traversée. Une vidange régulière, effectuée toutes les 100 heures de fonctionnement, est essentielle pour prolonger la durée de vie du moteur. La température de fonctionnement idéale d'un moteur diesel marin se situe généralement entre 80 et 90 degrés Celsius. Le coût d'une révision moteur complète peut varier de 500€ à 2000€.

  • Vidange moteur, en utilisant une huile de qualité adaptée aux spécifications du moteur (par exemple, une huile 15W40).
  • Remplacement des filtres (huile, gazole, air), pour garantir un fonctionnement optimal du moteur.
  • Vérification du circuit de refroidissement, en s'assurant qu'il n'y a pas de fuites ou d'obstructions.
  • Contrôle du circuit d'alimentation, en vérifiant l'état des durites et des raccords.
  • Vérification de la courroie d'alternateur, en s'assurant qu'elle est correctement tendue et qu'elle ne présente pas de signes d'usure.
  • Contrôle des injecteurs, en les faisant nettoyer ou remplacer si nécessaire. Le remplacement d'un injecteur coûte environ 200€.

Électricité : l'énergie à bord

L'électricité est indispensable pour alimenter les équipements de navigation, de communication, d'éclairage et de confort à bord. Un système électrique fiable et performant est essentiel pour garantir le bon fonctionnement de ces équipements et assurer le confort de l'équipage. La gestion de l'énergie à bord est un aspect crucial de la préparation d'une traversée transatlantique. Le bon état du système électrique est un point vérifié par les experts mandatés par l'**assurance voilier**.

Le calcul précis de la consommation électrique à bord, en tenant compte de tous les équipements utilisés (par exemple, 5A pour le pilote automatique, 2A pour le GPS), permet de dimensionner correctement le parc de batteries et les sources d'énergie renouvelable (panneaux solaires, hydrogénérateur). Des conseils pour optimiser la consommation d'énergie à bord, comme l'utilisation d'ampoules LED à faible consommation (environ 10 fois moins qu'une ampoule classique) ou la limitation de l'utilisation des équipements énergivores, permettent d'économiser l'énergie et de prolonger l'autonomie du bateau. Une batterie de servitude AGM de 100 Ah peut fournir environ 1200 Wh d'énergie utilisable, mais il est recommandé de ne pas la décharger à plus de 50% pour prolonger sa durée de vie.

  • Vérification de l'état des batteries, en s'assurant qu'elles sont correctement chargées et qu'elles ne présentent pas de signes de corrosion. Une batterie AGM neuve coûte environ 300€.
  • Vérification du câblage et des connections, en s'assurant qu'ils sont en bon état et qu'ils sont correctement isolés.
  • Contrôle du chargeur de batteries, de l'alternateur et du convertisseur, en s'assurant qu'ils fonctionnent correctement.
  • Installation de panneaux solaires ou d'un hydrogénérateur (si nécessaire), pour compléter la production d'électricité à bord. Un panneau solaire de 100W coûte environ 150€.

Plomberie : l'accès à l'eau douce

L'accès à l'eau douce est vital pour l'équipage lors d'une traversée transatlantique. La plomberie est le système qui permet de stocker, de distribuer et de gérer l'eau douce à bord. Un système de plomberie fiable et performant est essentiel pour garantir l'accès à cette ressource vitale et assurer le confort de l'équipage. La gestion de l'eau douce est un aspect crucial de la préparation d'une traversée.

Un plan détaillé du circuit de plomberie, avec l'identification des vannes, des pompes et des filtres, facilite la maintenance et permet de localiser rapidement les problèmes éventuels. Des conseils pour la gestion de l'eau douce à bord, comme la limitation de la consommation d'eau, la récupération de l'eau de pluie ou l'installation d'un dessalinisateur (produisant environ 5 litres d'eau douce par heure), permettent d'optimiser l'autonomie du bateau. La consommation moyenne d'eau douce par personne et par jour est d'environ 2 à 3 litres, mais elle peut varier en fonction des conditions climatiques et des activités à bord.

  • Vérification des vannes, des pompes et des tuyaux, en s'assurant qu'ils sont en bon état et qu'il n'y a pas de fuites.
  • Contrôle de l'état des réservoirs d'eau douce, en les nettoyant et en les désinfectant régulièrement (par exemple, avec de l'eau de Javel diluée).
  • Installation d'un dessalinisateur (si nécessaire), pour produire de l'eau douce à partir de l'eau de mer. Un dessalinisateur coûte entre 2000€ et 8000€.

Sécurité et navigation : les outils de la sérénité

La sécurité et la navigation sont des aspects cruciaux d'une traversée transatlantique. L'équipement de sécurité permet de faire face aux situations d'urgence, tandis que l'électronique de navigation assure l'orientation précise du bateau. Une préparation minutieuse de ces aspects est essentielle pour garantir la sécurité de l'équipage et le bon déroulement de la traversée. La maîtrise des outils de sécurité et de navigation est un gage de sérénité. La compagnie d'**assurance voilier** exige un équipement de sécurité conforme aux normes.

Équipement de sécurité : paré à toute éventualité

L'équipement de sécurité est indispensable pour faire face aux situations d'urgence, comme un incendie, une voie d'eau ou un homme à la mer. Un équipement de sécurité complet et en bon état permet de réagir rapidement et efficacement en cas de problème. La connaissance des procédures d'urgence est également essentielle.

L'organisation d'un exercice d'abandon du navire avec l'équipage permet de se familiariser avec les procédures d'urgence et de s'assurer que chacun connaît son rôle. Des conseils pour la survie en mer, comme la gestion des ressources, la signalisation (par exemple, l'utilisation d'un miroir de signalisation) ou les premiers secours, permettent d'augmenter les chances de survie en cas de problème grave. La durée de vie d'un radeau de survie est d'environ 12 à 15 ans, mais il doit être révisé régulièrement par un professionnel (coût d'une révision : environ 500€). La distance maximale à laquelle une fusée de détresse peut être vue est d'environ 40 kilomètres.

  • Vérification de l'état du radeau de survie, en s'assurant qu'il est correctement gonflé et qu'il contient tout l'équipement nécessaire. Un radeau de survie coûte entre 1500€ et 5000€.
  • Vérification de l'état des gilets de sauvetage, en s'assurant qu'ils sont adaptés à la taille de chaque membre de l'équipage et qu'ils sont en bon état. Un gilet de sauvetage auto-gonflant coûte environ 150€.
  • Vérification de l'état des fusées de détresse, en s'assurant qu'elles sont en état de fonctionnement et que leur date de péremption n'est pas dépassée.
  • Vérification de la balise EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon), en s'assurant qu'elle est correctement programmée et qu'elle fonctionne correctement. Une balise EPIRB coûte environ 500€.
  • Installation d'un système de récupération d'homme à la mer (MOB), pour faciliter le sauvetage d'une personne tombée à l'eau.

Électronique de navigation : l'orientation précise

L'électronique de navigation permet de déterminer la position du bateau, de suivre sa route et d'éviter les dangers. Un équipement électronique fiable et performant est essentiel pour naviguer en toute sécurité, surtout lors d'une traversée transatlantique. La maîtrise de l'électronique de navigation est un atout précieux. Le bon fonctionnement de l'électronique de bord est souvent un critère d'acceptation par l'**assurance voilier**.

La préparation d'un plan de navigation de secours, en cas de panne des instruments électroniques, permet de continuer à naviguer en toute sécurité, même sans GPS ou traceur. Des conseils pour l'interprétation des données météorologiques, comme la lecture des cartes isobariques ou l'analyse des bulletins météo maritimes (disponibles par exemple sur Saildocs), permettent d'anticiper les changements de temps et d'adapter la navigation en conséquence. La portée d'un radar marin est généralement comprise entre 0.25 et 72 milles nautiques, selon le modèle. Un radar neuf coûte entre 1500€ et 5000€.

  • Vérification du GPS, du traceur, du radar, de l'AIS (Automatic Identification System) et de la VHF, en s'assurant qu'ils fonctionnent correctement et qu'ils sont correctement configurés.
  • Mise à jour des cartes marines, en utilisant les versions les plus récentes. Les cartes marines électroniques sont mises à jour régulièrement.
  • Installation d'un pilote automatique, pour faciliter la navigation et soulager l'équipage. Un pilote automatique coûte entre 1000€ et 5000€.

Communication : rester connecté

Le maintien des communications en mer est crucial pour la sécurité, la météo et le moral de l'équipage lors d'une traversée transatlantique. Disposer de moyens de communication fiables et variés permet de rester en contact avec le monde extérieur, de recevoir des informations importantes et de demander de l'aide en cas de besoin. Un système de communication performant est un atout précieux pour une traversée réussie.

La comparaison des différentes solutions de communication en mer, comme la balise satellite (Iridium ou Inmarsat), le téléphone satellite ou la BLU (bande latérale unique), permet de choisir la solution la plus adaptée aux besoins et au budget de chacun. Il est important de prendre en compte les coûts d'utilisation, la couverture géographique et la fiabilité de chaque solution. Des conseils pour optimiser l'utilisation de la bande passante, comme la compression des données ou la limitation des téléchargements, permettent de réduire les coûts de communication. La portée d'une VHF marine est d'environ 30 à 50 milles nautiques, mais elle dépend de la hauteur de l'antenne. Un téléphone satellite coûte entre 1000€ et 3000€, et l'abonnement mensuel varie de 50€ à plusieurs centaines d'euros.

  • Vérification de la VHF, du téléphone satellite ou de la BLU, en s'assurant qu'ils fonctionnent correctement et qu'ils sont correctement configurés.
  • Installation d'une antenne BLU (si nécessaire), pour améliorer la portée et la qualité des communications. Une antenne BLU coûte environ 500€.

L'équipage et le ravitaillement : l'humain au cœur du projet

Au-delà de l'aspect technique, la réussite d'une traversée transatlantique repose sur la préparation de l'équipage et la gestion du ravitaillement. Un équipage compétent et soudé est capable de faire face aux défis de la navigation hauturière, tandis qu'un ravitaillement adéquat assure l'autonomie alimentaire et le confort de l'équipage. La dimension humaine est un élément essentiel à ne pas négliger. Les compétences de l'équipage sont prises en compte par l'**assurance voilier**.

Préparation de l'équipage : compétences et cohésion

La préparation de l'équipage est un élément essentiel pour la réussite d'une traversée transatlantique. Un équipage compétent et soudé est capable de faire face aux défis de la navigation hauturière et de garantir la sécurité du bateau. La formation et la communication sont les clés d'une équipe performante.

L'organisation de séances de formation aux premiers secours et à la lutte contre l'incendie permet de préparer l'équipage aux situations d'urgence et de s'assurer que chacun connaît les procédures à suivre. La définition claire des rôles et responsabilités de chaque membre de l'équipage permet d'éviter les confusions et d'optimiser l'efficacité du travail à bord. Il est recommandé d'avoir au moins deux personnes à bord avec un certificat de secourisme (par exemple, le PSC1) et une expérience de navigation hauturière. Un équipage de 4 personnes permet d'assurer des quarts de 4 heures, laissant suffisamment de temps pour le repos. Le coût d'une formation aux premiers secours est d'environ 70€.

  • Vérification des qualifications de l'équipage (certificats de navigation, formation médicale).
  • Planification des quarts, en tenant compte des compétences et des préférences de chaque membre de l'équipage.

Ravitaillement : l'autonomie alimentaire

Un ravitaillement adéquat est crucial pour assurer l'autonomie alimentaire de l'équipage lors d'une traversée transatlantique. Il est important de prévoir une quantité suffisante de nourriture et de boissons, en tenant compte de la durée de la traversée et des besoins de chaque membre de l'équipage. La variété des aliments est également importante pour maintenir le moral et le bien-être de l'équipage.

Des conseils pour la préparation de repas faciles à cuisiner et à conserver en mer permettent de simplifier la vie à bord et d'économiser l'énergie. La création d'une liste de contrôle pour le ravitaillement permet de s'assurer que rien n'est oublié et d'éviter les mauvaises surprises. Il est recommandé de prévoir au moins 3 litres d'eau par personne et par jour, ainsi qu'une réserve de nourriture pour quelques jours supplémentaires en cas de retard. Le prix moyen d'un ravitaillement complet pour une traversée transatlantique est d'environ 1000 à 1500 euros pour un équipage de 4 personnes. Il est conseillé de privilégier les aliments riches en calories et en vitamines, comme les fruits secs, les barres énergétiques et les conserves de légumes.

  • Calcul des besoins alimentaires en fonction de la durée de la traversée et du nombre de personnes à bord.
  • Choix des aliments non périssables, en privilégiant les aliments secs, les conserves et les aliments lyophilisés. Les aliments lyophilisés ont une longue durée de conservation et sont faciles à préparer.

Aspects médicaux : prévenir et guérir

La santé de l'équipage est une priorité absolue lors d'une traversée transatlantique. Il est important de prendre des mesures préventives pour éviter les maladies et les accidents, et de disposer d'une pharmacie de bord complète pour faire face aux problèmes de santé éventuels. La formation de base aux gestes de premiers secours est également essentielle.

Une consultation médicale avant le départ, avec des conseils personnalisés en fonction des antécédents de chaque membre de l'équipage, permet de dépister les problèmes de santé potentiels et de prendre les mesures nécessaires. La formation de base aux gestes de premiers secours en mer permet de réagir rapidement et efficacement en cas d'accident ou de maladie. Il est recommandé de prévoir une assurance médicale adaptée à la navigation hauturière, couvrant les frais de rapatriement et les soins médicaux à l'étranger. La température corporelle normale est d'environ 37 degrés Celsius. Le coût d'une consultation médicale avant le départ est d'environ 50€.

  • Composition d'une pharmacie de bord complète, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque membre de l'équipage et des risques liés à la navigation hauturière. La pharmacie de bord doit contenir des antibiotiques, des antidouleurs, des antiseptiques, des pansements et des médicaments contre le mal de mer.
  • Connaissance des protocoles d'urgence médicale, en cas d'accident ou de maladie grave. Il est important de savoir comment contacter les secours en mer (par exemple, le CROSS) et comment effectuer une évacuation médicale.

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